Pisciculture : Un nouveau challenge

Employé au sein de la pisciculture du Kuhweg de Val-les Benestroff, Anthony Schambion nourrit les poissons, entretient les sites, assure les livraisons… Riche de cette polyvalence, le jeune s’apprête à prendre les rênes de l’entreprise.

J’ai une formation de paysagiste et de conducteur poids-lourd, c’est par le biais du transport que j’ai intégré, par hasard, l’entreprise », souligne Anthony Schambion qui travaille pour la pisciculture EARL du Kuhweg de Val-les-Benestroff dirigée par M. Nippert.
Et le hasard semble bien faire les choses puisqu’Anthony, 28 ans, confie aimer son métier. Ou plutôt ses métiers. « J’ai toujours voulu travailler à l’extérieur et avec du «vivant» ».
Donc avec les carpes, les brochets et autres tanches, je suis servi. Tout au long de la journée, je suis amené à enchaîner les tâches : nourrir les poissons (avec des aliments bio), entretenir les sites, livrer les clients… Et il suffit qu’il neige ou qu’il pleuve pour que toute la journée soit bouleversée. Il faut donc vite réagir et s’adapter. Mis à part durant l’été, période durant laquelle c’est traditionnellement un peu plus calme, il n’y a guère de place pour la routine. Cela me convient bien », précise Anthony qui, comme son patron, s’offre même quelques petites pointes de stress.

« Nous prenons des commandes toute l’année mais n’avons pas une vision exhaustive et précise de ce que contiennent les bassins ou de ce qu’ils contiendront dans plusieurs mois. Nous n’avons guère de visibilité à moyen terme. Au moment de livrer, il nous arrive donc d’avoir quelques surprises, bonnes ou mauvaises. Et quand elles sont mauvaises, il nous faut très vite trouver une solution pour nos clients », explique-t-il. Le duo (l’équipe s’étoffe avec des saisonniers durant l’hiver) qui ne manque pas de professionnalisme et de dynamisme, porte également un projet. L’entreprise qui a pour clients des restaurateurs, des associations de pêcheurs ou bien encore des particuliers, entend étoffer ses activités en se lançant également dans la transformation du poisson : salaison, mise sous vide, fumaison…
Un nouveau challenge qui s’avère d’autant plus passionnant pour Anthony que son patron entend lui céder les rênes de la société. « C’est en projet. Nous discutons effectivement d’une reprise et de la façon de l’organiser pour qu’elle s’avère efficace et pertinente », souligne Anthony qui confie avoir déjà des idées de développement en tête.

SUPPLÉMENT SPÉCIAL – MOSELLE ATTRACTIVITÉ – MENSUEL L’ESTRADE AVRIL 2018

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